Le cœur a parlé

Antoine Griezmann

Joie, colère, passion, tension, bonheur, tous ces sentiments circulent aussi vite que le ballon pendant cet euro. Il s’est ouvert sur une joie immense, procurée par la frappe de Payet contre la Roumanie. Succède à cette joie la colère. J’ai été énervé devant la bêtise affichée par les « supporters » russes, tel un tacle par derrière adressé à mon plaisir. Passionné, ensuite, par le jeu développé par l’Allemagne, les démonstrations tactiques de l’Italie, le but magnifique du suisse Xherdan Shaqiri.

Comme tous les français, j’étais tendu pendant France – Irlande avant que Griezmann n’entre en action. Notre Antoine national a scellé le sort de l’Irlande mais pas des irlandais. Ces fans dont la joie et l’envie de faire la fête étaient communicatives. Au même titre que les belges et les islandais, ils ont démontré au grand public que les supporters n’étaient pas tous des cinglés écervelés. Du fond du cœur, merci !

Le récital des attaquants français contre l’Islande ? Quel bonheur ! Pouvoir voir autant de fraternité en ces temps compliqués, seul le sport le permet. En espérant qu’il y en ait encore jeudi soir.

LL